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Comment apprécier un jeu d'horreur ?




J'ai souvent lu dans les commentaires associés à certains des plus grands noms des jeux d'horreur des phrases telles que : " Je suis déçu, j'ai pas eu peur une seul seconde ", " On y croit trop pas ", " C'est de l'horreur, ça ? ", voir même " G mem pa u peur mwa G sui tro 1 bonom ce je c dla merd ". Ça m'attriste énormément. Non pas parce que ça me met dans la position d'une lopette qui mouille son clacif au moindre zombie, loin de là, mais parce que je sais que ces personnes sont complètement passées à côté de l’œuvre vidéoludique qu'ils tenaient dans les mains.

Mettons nous d'accord : je sais qu'il existe des jeux d'horreur de qualité plutôt médiocre, et qui ne seront apte à faire frissonner que les plus peureux d'entre vous. Je sais également que chaque joueur a sa sensibilité, et que tel type d'horreur, tel thème ou telle approche aura un effet différent selon la personne que l'on met devant, exactement comme pour le cinéma et la littérature. Cependant, j'ai l'étrange sensation que certains y mettent de la mauvaise volonté. Ou bien, encore plus simplement, ne savent pas comment faire pour apprécier un jeu d'horreur à sa juste valeur.

Ce que je vais dire par la suite est sûrement déjà connu de beaucoup, mais j'ose espérer que quelque âme égarée trouvera un de mes conseils un tant soit peu utile.
En effet, il y a quelques paramètres qu'il faut prendre en compte pour réellement apprécier un jeu d'horreur. Et je m'en vais vous en dresser la liste de ce pas.

Premièrement, pour avoir peur dans un jeu, il faut le vouloir. À moins d'être un incorrigible froussard, ce type d'expérience ne peut être vécue pleinement qu'a condition de s'y abandonner. Cela marche également avec le cinéma d'horreur, dont les codes sont souvent réutilisés dans les jeux vidéos. Si vous n'avez pas envie d'avoir peur devant un film d'horreur,vous avez peu de chances d'en tirer une expérience satisfaisante. Et quand bien même vous l'apprécierez pour quelque raison que ce soit, vous passerez à côté de l'essentiel. Il en va de même avec le jeu d'horreur.

De plus, une fois que vous aurez décidé d'accepter de vous adonner à la peur, il faudra vous mettre un minimum en condition. On ne joue pas à un jeu d'horreur entouré de potes, la musique à fond, un film sur l'écran d'à côté et en faisant une pause toutes les deux minutes pour mettre à jour votre facebook. Il faut s'y plonger un minimum. Pour une expérience optimale, jouez seul, dans le noir, un casque sur les oreilles. Le tout permet une immersion totale. La solitude vous permet de vous glisser un peu plus dans le personnage, l'obscurité guide votre regard vers l'écran, et le casque vous permet de ne pas être dérangé par un quelconque pollution sonore ( et en plus, si quelqu'un entre dans votre chambre, vous ne l'entendrez pas arriver. Arrêt cardiaque garantit. ). Jouez dos à la porte, et c'est le combo Si vous faites partie des plus peureux, vous pouvez, lorsque l'ambiance se fait vraiment trop oppressante, allumer la lumière ou vous munird'un pote déconneur qui, en éclatant de rire au moindre de vos soubresauts, vous permettra d'évacuer la pression. Mais n'allez pas plus loin, ces artifices vous éloignant déjà de la jouissance optimale des instants de frisson.

Enfin, dans les cas extrêmes, munissez vous d'un slip de rechange, d'un spray pour l'asthme, d'un défibrillateur et d'un sceau à caca.

Vous voilà parés à plonger dans les abîmes du jeu d'horreur. Et si, malgré la mise en place des conseils si dessus, vous ne parvenez à ressentir ni l'angoisse, ni la peur panique, ni le moindre sursaut en jouant à un survival, je suis désolé pour vous. Peut-être est-ce la marque flagrante d'un manque beaucoup trop profond d'imagination pour s'immerger dans quoi que ce soit. Peut-être êtes vous un sacré badass sans peur et sans reproches et que vous ne sortez jamais sans votre Magnum 357. Ou peut-être êtes vous simplement un kikoo en manque d'amour propre qui cherche à se donner de la contenance sur le blabla 15-18. Dans tous les cas, sachez que je suis désolé pour vous. Sauf pour le badass au 357, qui ne doit pas s'en sortir si mal que ça.




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